Le protectorat de l'ombrelle, tome 1: "Sans âme"

Auteur : Gail Carriger

Editeur : Le livre de poche (Orbit)

Nombre de pages : 425

Note : 16/20

Quatrième de couverture :

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire.

Lors Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable.

Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

Première phrase :

"Mademoiselle Alexia Tarabotti n’appréciait pas sa soirée."

Pourquoi j’ai lu ce livre :

J’ai entendu parler de ce livre sur Booktube, dans un book haul il me semble. Je n’avais donc pas encore eu l’avis du booktubeur mais le synopsis me tentait bien et je l’avais donc noté dans un coin de ma tête. Je n’y pensais plus vraiment lorsque que suis tombée dessus par hasard à la librairie Omerveilles à Grenoble. J’ai souri en relisant la quatrième de couverture et je suis donc ressorti avec !

Mon avis :

J’ai trouvé cette histoire tout simplement géniale. C’est drôle, c’est rythmé, on tourne les pages sans s’en rendre compte et avec plaisir. L’intrigue est posée dès le début, mais sans aller trop vite et on découvre sans cesse de nouveaux éléments. Ce que j’ai aimé c’est qu’on a tous les éléments pour faire des suppositions mais on a quand même des surprises et il n’y a pas d’éléments cachés qui nous empêchent de deviner le dénouement.

L’univers est intéressant. C’est vrai que je n’ai pas l’habitude de lire des histoires de loups garous et de vampires mais j’ai été charmée. Je n’ai pas trouvé les clichés auxquels je m’attendais, ce qui m’a agréablement surprise !
autre chose qui joue sur le ressenti du lecteur: la fin. J'ai trouvé qu'elle était bien amenée, sans longueurs et pas trop rapide. Juste ce qu'il faut donc.

Ce qui fait aussi la force de cette histoire ce sont ses personnages. Ils ont des caractères bien définis et différents. On s’attache à eux tout naturellement. Et évidemment, quand les personnages sont réussis il est difficile de ne pas apprécier sa lecture.

L’héroïne, Alexia Tarabotti (même si j’ai passé la moitié du livre à l’appeler Tababotti) est un personnage assez hors du commun. Elle a un regard toujours très détaché des évènements et un peu à contretemps. Cela donne des réflexions et des répliques qui m’ont beaucoup fait rire. Mais elle est aussi touchante et elle m’a parfois émue.

J'ai donc beaucoup apprécié ma lecture et j'ai hâte de lire la suite!